dimanche 24 avril 2011

Témoignage surprenant sur Alzheimer ?

Parmi les témoignages qui nous parviennent, l’un d’eux émanant d’une mère de famille nous a surpris :

« Ma belle-mère, fut atteinte précocement de la maladie d’Alzheimer et j’ai commencé à prendre en charge ses repas à partir du moment où elle n’était plus capable de les prendre seule. Comme je mangeais cru et sans aucun produit laitier, ainsi que mes enfants, et que j’en avais constaté sur moi-même de nombreux effets bénéfiques, j’ai tout naturellement pensé que ce serait bien pour ma belle-mère. J’ai donc supprimé tout aliment cuit : à midi je lui servais de copieuses salades de légumes crus assaisonnés d'huile d'olive et de poudre de noisettes ou d'amandes (à cause de l'absence de dents ne permettant pas de mâcher ces oléagineux), par exemple : tomates, avocats, concombres, persil, poivron rouge, carottes râpées ou céleri-rave râpé, et toutes sortes d'autres légumes de saison, le tout coupé en tous petits morceaux. Suivis d'un dessert composé soit de fruits frais de saison, soit d'une salade de fruits frais assaisonnés de miel (pas de sucre !). Le soir, 4 ou 5 bananes de culture biologique (elle s'est mise à en raffoler, elle qui n'en avait quasiment jamais mangé de sa vie !). Et comme boisson uniquement de l’eau du robinet.


Après 10 jours de ce régime les délires, qui étaient devenus permanents chez elle, se sont arrêtés et il est redevenu possible d’avoir des conversations sensées avec elle. Les voisins qui n'étaient pas au courant de cette démarche alimentaire ont spontanément remarqué une nette amélioration de son comportement, et sans que j'aborde moi-même le sujet avec eux, ils m'ont fait part de leurs observations et m'ont demandé quel médicament avait été administré à ma belle-mère. Ils ont eu du mal à croire qu'elle n'en prenait aucun !

L'amélioration dura environ 6 mois, puis fut suivie d'une stabilisation qui dura environ un an puis d'une très lente reprise de la dégradation, qui malgré tout peut-être considérée comme un "progrès" dans la mesure où l'évolution de la maladie, avant que je la prenne en charge, était beaucoup plus rapide.

Après environ un an de cette dégradation lente, il fut nécessaire de la placer dans un établissement pour personnes âgées dépendantes. En 3 mois, elle perdit l'usage de la parole et de la compréhension (qu'elle avait encore intacts à son entrée) et elle perdit aussi le sens de l'équilibre dans la marche. La vitesse de dégradation fut spectaculaire depuis son placement dans cette maison, où pourtant elle était fort bien traitée avec une nourriture équilibrée, variée et bien préparée, mais cuite.

Les habitudes alimentaires qu'avait ma belle-mère jusqu'à sa maladie étaient aux antipodes de ce régime cru et ont probablement contribué à l'apparition précoce de sa maladie. Elle mangeait tout très cuit même les fruits, beaucoup de pain, beaucoup de boissons très sucrées, des pâtes, des biscuits, du fromage, des steaks hachés, très peu de fruits et de légumes, et une consommation excessive de bière les dernières années avant sa maladie. »

Ce témoignage peut paraître surprenant. Il est pourtant conforme aux dernières découvertes scientifiques sur cette terrible maladie. On sait depuis près d’un siècle que la cuisson produit des réactions chimiques, dites réactions de Maillard. Les nombreux composés chimiques issus de ces réactions sont regroupés sous l’appellation anglaise AGE (Advanced Glycation End products) (lien). Plusieurs études scientifiques montrent que ces AGE ont ou peuvent avoir une part de responsabilité dans la maladie d’Alzheimer.

Voici quelques liens sur des études scientifiques qui mettent en cause les AGE dans la maladie d’Alzheimer.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9777946
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15975084
http://cercor.oxfordjournals.org/content/15/2/211.full
http://www.pnas.org/content/91/11/4766.full.pdf

Parmi les composés issus des réactions de Maillard, il en est un qui a été découvert récemment et dont la présence dans les aliments a beaucoup surpris puisqu’il s’agit d’une molécule chimique produite industriellement et qui entre dans la fabrication d’un certain nombre de produits de consommation courante.
Les scientifiques savent depuis des années que l'acrylamide (lien) peut causer des lésions nerveuses graves, notamment une apathie musculaire et une perte de la coordination musculaire, en particulier suite à une exposition industrielle à un niveau élevé. Les études en laboratoire suggèrent qu’une exposition chronique par voie alimentaire peut endommager les cellules nerveuses du cerveau et pourrait jouer un rôle dans le développement de maladies neurodégénératives, y compris la maladie d'Alzheimer. Selon Richard LoPachin, Jr., Ph.D, neurotoxicologue au College of Medicine Albert Einstein de New York, l'acrylamide est structurellement similaire à l'acroléine, une substance chimique trouvée dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et autres maladies neurodégénératives. Des études complémentaires sont en cours pour confirmer ces résultats.

Voir à ce sujet le lien suivant :
http://www.medicalnewstoday.com/articles/80372.php

Des chercheurs italiens ont analysé toutes les études publiées au cours des 15 dernières années portant sur l´évaluation du régime méditerranéen. Huit études d´observation ont été retenues, permettant d´analyser les données de plus d´un demi million de personnes, 514 816 très exactement.
L´analyse des données confirme les bienfaits (lien) du régime méditerranéen pour réduire la mortalité tant par accidents cardiovasculaires (risque réduit de 9%) que par cancers (risque réduit de 6%), notamment digestifs. Mais cette méta-analyse met également en évidence une réduction de 13% du risque de maladie d´Alzheimer et de maladie de Parkinson. Les chercheurs ne disent pas si ce bénéfice est un effet direct du régime méditerranéen ou si c´est une conséquence de l´impact de ce régime sur la santé cardiovasculaire des patients.

Détails de l’étude italienne : http://www.bmj.com/content/337/bmj.a1344.full

Enfin, d’autres sources sérieuses suggèrent qu’un régime alimentaire riche en fruits et légumes frais ou proche du régime méditerranéen permet de prévenir voire fait reculer sensiblement la maladie.

http://www.informationhospitaliere.com/actualite-11054-consommation-fruits-reduirait-risque-maladie-d-alzheimer.html

http://www.reseau-alzheimer.fr/index.php/base-documentaire/etudes-et-recherches/749-incontinence-quelle-recherche-

2 commentaires:

  1. Merci pour ce témoignage très instructif qui démontre bien que l'on peut faire régresser la maladie dite d'Alzheimer... Cette maladie n'est pas irréversible, comme on l'a enseigné aux étudiants en médecine, durant des décennies, et jusqu'à nos jours.

    A noter qu'une toute récente communication scientifique est venue démontrer le caractère réversible de la maladie. Depuis, les facultés de médecine enseigne qu'il y a une possibilité de réversibilité dans cette pathologie.

    Il est regrettagble de constater que la Recherche ne fait pas son travail... En effet, nous pourrions obtenir des résultats prometteurs en utilisant les médecines naturelles mais le problème réside surtout dans le fait que les produits naturels (plantes, etc.) ne sont pas brevetables... donc, cela n'intéresse pas l'industrie pharmaceutique... qui cherche surtout à faire des profits faramineux en vendant des médicaments très chers qui rapporteront de gros dividendes aux actionnaires...

    Cette situation est vraiment regrettable, surtout pour les malades atteints d'Alzheimer.

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  2. Comme je le dis tout le temps sur mon blog
    http://nutribonsens.com
    Si vous voulez éviter les maladies: manger au moins 2/3 de cru, commencez les repas par du cru et le plus important: MASTIQUER !

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